We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

C​é​libataire Endurcie

by La Carotte Polaire

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      $9 CAD  or more

     

1.
Scorpion 03:55
Prends garde, jamais personne ne m’approche de si près Par mégarde, peut-être… pour quelques instants de doutes, et puis après… Le silence me darde d’invectives, brûlantes comme le charbon, Qui me bombardent, ça me taraude - goûte mon poison... Moi je suis femme scorpion Tu ne peux toucher mon âme sans envenimer tes veines Comme une malédiction, Tu ne peux prendre mon cœur sans que le tien te malmène Ahh, je porterai l’amour à la mort Ahhh, pour t'injecter de passion toujours plus fort__ D’une insomnie qui t’éveille toujours plus tard Apprivoisée, juste assez pour gonfler tes espoirs Je t’enkiloserai suffisamment pour te laisser y croire Et la nuit tombée, ma piqure te fera oublier le noir… Tu oublieras le noir… Et comme une feuille qui s’échappe de son arbre Comme une vague qui s’échoue sur la plage Comme une fleur, cueillie qui se fane Comme un oiseau qui plane…. Moi je suis femme scorpion Tu ne peux toucher mon âme sans envenimer tes veines Comme une malédiction, Tu ne peux prendre mon cœur sans que le tien te malmène Ahh, je porterai l’amour à la mort Ahhh, pour t'injecter de passion toujours plus fort D’une insomnie qui t’éveille toujours plus tard
2.
Mon rictus te dit tout ce que mes lèvres ont tu Dans l’alcoolémie des tendresses dont on s’éprend Mes dents mordent trop fort pour camoufler l’ardeur Mes sourires trop francs pour diluer l’espoir J’ai mis mes gants blancs de travers J’ai déchiré leurs doigts, pauvres bouc émissaires J’ai peine à dissiper les envies qui m’affligent Quand j’enracine mes ongles dans le terreau de ta peau J’aime la mienne à vif alors épluche-moi jusqu’aux os (épluchés jusqu’aux os) Comme les squelettes dans le placard (On s’est fait la peau) Cachés au creux d’un garde-robe (Épluchés jusqu’aux os) Tapis au fond d’un tiroir (On s’est fait la peau) Pour vivre des amours blemmophobes (Épluchés jusqu’aux os) Embrasse-moi encore je t’en pries Enlace-moi toujours, aujourd’hui Éreinte-moi trop fort, viens ici Viens me prendre tout, mais donne-moi aussi En dépit des débats, de ton cœur en émoi, J’ai connu tes déboires, de ton âme les états J’ai encore laissé sa chance au coureur Puis j’ai croisé les doigts, ah…. Tu me voulais tard, moi j’étais de bonne heure, Mais j’ai fermé les yeux, détourné le regard, Parce que soyons honnêtes, je n’avouerai jamais Mon étrange obsession pour le parfum de ta peau J’aime la mienne à vif, alors épluche-moi jusqu’aux os. (épluchés jusqu’aux os) Comme les squelettes dans le placard (On s’est fait la peau) Cachés au creux d’un garde-robe (Épluchés jusqu’aux os) Tapis au fond d’un tiroir (On s’est fait la peau) Pour vivre des amours blemmophobes (Épluchés jusqu’aux os) Embrasse-moi encore je t’en pries Enlace-moi toujours, aujourd’hui Éreinte-moi trop fort, viens ici Viens me prendre tout, mais donne-moi aussi Je n’ai que peu à perdre de toute façon J’ai percé tous les trous dans ma mémoire Je n’ai que peu à faire de peu de raison Avec elle c’est tout ou rien au pur hasard Une épidémie se propage quelque part entre mes veines et toi-ah, ah-ah Je te l’avoue, ah-ah, ah-ah (On s’est fait la peau, épluchés jusqu’aux os) Pour vivre des amours blemmophobes (On s’est fait la peau)
3.
Cache cache 03:31
J’enveloppais mes mots d’or et déjà d’amour honnête Toi, les tiens dans un papier cadeau aux couleurs désuètes J’occupais mon esprit à comprendre ton âme, mais j’étais indiscrète Et toi tu joues un énième fois à la cachette Tu joues à cache-cache, pour camoufler tes craintes Tu joues à cache-cache, pour éviter nos étreintes Tu joues à cache-cache, tu vis ton labyrinthe Tu joues à cache-cache chaque fois Tu joues à cache-cache, pour ignorer mon empreinte Tu joues à cache-cache, pour t’imposer des contraintes Tu joues à cache-cache, tu te plais dans tes plaintes Tu joues à cache-cache avec moi… … qui n’aime plus vraiment jouer avec toi. Il vaut mieux déguerpir au plus vite et déserter mes terres arides Il n’y pas d’angles morts pour les vautours ici J’accusais tes soucis, sans battre un cil J’entendais mon nom dans tes soupires Ahh, j’me suis pendue à tes soupires… Ahh, j’aimerais me pendre à toi Ahh, j’aimerais me pendre à tes soupires Ahh, à tes soupires, à toi… Mais toi, encore… Tu joues à cache-cache, pour camoufler tes craintes Tu joues à cache-cache, pour éviter nos étreintes Tu joues à cache-cache, tu vis ton labyrinthe Tu joues à cache-cache chaque fois Tu joues à cache-cache, pour ignorer mon empreinte Tu joues à cache-cache, pour t’imposer des contraintes Tu joues à cache-cache, tu te plais dans tes plaintes Tu joues à cache-cache chaque fois Tu joues à cache-cache, pour camoufler tes craintes Tu joues à cache-cache, pour éviter nos étreintes Tu joues à cache-cache, tu vis ton labyrinthe Tu joues à cache-cache avec moi… … qui n’aime plus ces jeux de stratégie et de hasard Passer du blanc au gris au noir ne me suffit plus, ça ne me suffit pas Je ne suis plus tes yeux ils s’esquivent à mon regard Tu échappes à mon radar, si tu veux faire fi de moi, fait fi de moi et part.
4.
Dehors novembre s’acharne à te chuchoter à l’oreille Histoires étranges et contes à faire frissonner tes orteils Le ciel te ment, le gris n’est que façade… Encore pénombre et froid pour subjuguer les esprits Les hypnotiser nombre de fois, même les plus aguerris Le ciel te ment, le gris n’est que façade, et l’air te ment, la brume est de passage Sans dire que tout est illusion Sans prétendre distinguer le vrai du faux Je sais que le soleil joue l’infidèle et qu’il brille quelque part un peu plus haut J’ai imprégné ses rayons sur ma peau Pour éradiquer les poisons Pour illuminer les plis dans l’épiderme J’ai imprégné tes rayons sur ma peau. Fauchant à tort et à travers les pauvres passants du destin Le vent s’efforce d’être un hiver et fait de nos peaux un festin Mais le ciel te ment, le gris n’est que façade… Et l’air te ment, la brume est de passage… Le ciel te ment, le gris n’est que façade… Et l’air te ment, la brume est de passage… Sans dire que tout est illusion Sans prétendre distinguer le vrai du faux Je sais que le soleil joue l’infidèle et qu’il brille quelque part un peu plus haut J’ai imprégné ses rayons sur ma peau Pour éradiquer les poisons Pour illuminer les plis dans l’épiderme J’ai imprégné tes rayons sur ma peau (pour illuminer les plis dans l’épiderme) J’ai imprégné tes rayons sur ma peau (pour éradiquer les poisons) J’ai imprégné tes rayons sur ma peau…
5.
Éclore 03:49
Fleuriront les fruits de nos moments communs Où l’on se pollinise l’un et l’autre, tout un chacun Pour enjoliver les arômes de nos airs marins qui empestait nos maisons au quotidien, au quotidien De ces bourgeons qu’on protégeait tard comme de bonne heure Ressurgiront des manteaux de corolles de douleurs C’est le temps d’éclore Défaire les murs du fort Car c’est le temps d’éclore Percer l’abri du corps Pour voir le jour encore Bâtirons-nous des ponts pour joindre les deux bouts ou brûler la chandelle ne vaut plus le coup Pour guider nos armées de volontaires malins qui envahissent nos maisons au quotidien, au quotidien De ces bourgeons qu’on protégeaient tard comme de bonne heure Ont ressurgi des copeaux de corolles de douceur… C’est le temps d’éclore Défaire les murs du fort Car c’est le temps d’éclore Percer l’abri du corps Pour voir le jour encore C’est le temps d’éclore Défaire les murs du fort Car c’est le temps d’éclore Percer l’abri du corps Pour voir le jour encore
6.
Loup aulne 03:32
J’ai installé des pièges dans tous les recoins de la forêt J’ai observé vos faits et gestes la puce à l’oreille tendue J’ai effacé mes repères, brisé ma muselière et j’erre... Je suis un loup-aulne et c’est à moi qu’il incombe d’être le pont entre le visible et l’invisible la pensée et le tangible entre la raison et l’ineptie entre mes instincts et ma magie J’ai voulu rebrousser chemin, fuir ainsi la volonté des cieux J’ai donc gardé du passé seulement ce que j’ai appris de mieux J’ai plus qu’une vie à vivre, je ferai de mon temps ce que je veux Je suis un loup-aulne et c’est à moi qu’il incombe d’être le pont entre le visible et l’invisible la pensée et le tangible entre la raison et l’ineptie entre mes instincts et ma magie Dédiée, au sort, que je me suis jetée Ancrée, au sol, au chemin que j’ai tracé Aléatoirement, je prends ce que l’on m’a donné D’ici ma mort, d’ici ma mort ___ Je suis un loup-aulne et c’est à moi qu’il incombe d’être le pont entre le visible et l’invisible la pensée et le tangible entre la raison et l’ineptie entre mes instincts et ma magie
7.
Aiguisez les lames de vos couteaux Ils ne perceront pas ma peau Raffinez l’alchimie de vos potions Je ne subis pas vos poisons Étouffez mes mots dans vos cris Ma voix transpercera le bruit Je n’ai qu’à faire de vos flèches, je ne fléchirai pas Je ne veux pas de vos discours, je ne les croirais pas J’ai besoin que d’un instant, je ne m’enfuirai pas J’ai besoin de rassembler ce qui reste de moi Ah-ah-ah ah-ah-ah, célibataire endurcie Ah-ah-ah ah-ah-ah, au coeur dur qui ramollit Au rythme de tes vas-et-viens par ici Ah-ah-ah ah-ah-ah__ Ravivez les flammes de vos flambeaux Ils ne font que me donner chaud Exilez moi des miens, de ma maison Vous ne gagnerez jamais ma raison Épuisez mes forces de vos mépris Vous n’y trouverez aucun répit Car je n’ai qu’à faire de vos flèches, je ne fléchirai pas Je ne veux pas de vos discours, je ne les croirais pas J’ai besoin que d’un instant, je ne m’enfuirai pas J’ai besoin de rassembler ce qui reste de moi Ah-ah-ah ah-ah-ah, célibataire endurcie Ah-ah-ah ah-ah-ah, au coeur dur qui ramollit Au rythme de tes vas-et-viens par ici Ah-ah-ah ah-ah-ah__ Mon coeur a pris la porte Je l’annonce haut et clair Mon coeur prend la poussière dans la remise de mes envies Et j’ose le croire à l’abri Parfois je m’emporte J’ai perdu mes repères de vue J’ai beau être fière de ce que j’ai accompli Et oser me croire à l’abri Pour me traiter de la sorte On m’a prise trop longtemps pour acquise J’ai revécu hier trop encore aujourd’hui Mais j’ose me croire à l’abri Ah-ah-ah ah-ah-ah, célibataire endurcie Ah-ah-ah ah-ah-ah, au coeur dur qui ramollit Au rythme de tes vas-et-viens par ici Ah-ah-ah ah-ah-ah, célibataire endurcie Ah-ah-ah ah-ah-ah, au coeur dur qui ramollit Ah-ah-ah ah-ah-ah, célibataire endurcie Au rythme de tes vas-et-viens par ici
8.
Quelque part dans l’immensité du vide Quelque part dans l’infiniment petit La raison de se laisser aller à plus finir L’interrupteur pour déclencher les soupires Je ne le trouve pas dans le noir J’ai besoin de toi pour y voir clair J’ai tendu mon aura qui ne se dénoue plus Au bout de mes doigts pour éclairer les recoins inconnus Mes secrets, mes plus sombres désirs Les délits délibérés de mes délires Je ne les trouve pas dans le noir J’ai besoin de toi pour y voir clair Tu m’as fait voir mes couleurs primaires Des peintures sauvages, œuvres d’arts éphémères Toujours à fuir les fugues, jamais de bon augure Tu m’as fait boire à des idées légendaires Mais nos instants s’éclipsent en un éclair Toujours à fuir les fugues, jamais de bon augure Comblée de magie de la couleur qui te plaira Domptée toute la nuit par la berceuse de tes draps Je ne sais plus comment faire sans tes bras Sans ton énergie féroce avec moi Je ne m’y r’trouve plus dans le noir J’ai besoin de toi pour y voir clair Tu m’as fait voir mes couleurs primaires Des peintures sauvages, œuvres d’arts éphémères Toujours à fuir les fugues, jamais de bon augure Tu m’as fait boire à des idées légendaires Mais nos instants s’éclipsent en un éclair Toujours à fuir les fugues, jamais de bon augure
9.
Ya un feu qui ravage mes entrailles Ou au mieux ses braises me tiraillent Tout au creux d'un volcan qui s'éveille Dort la rage de brûler au soleil. Y’a un torrent qui noie mes idées sombres qui troublent mes flammes, qui prend mes feux en trombe Tsunami: cent milles à la ronde J'ai peur qu'il y ait ce torrent qui tonne Qu’on abandonne le navire au naufrage Qu'on me laisse de côté, à l'écart N'importe où sauf à la bonne place Peu importe le bûcher brûlera Comme un feu dans l'eau j'ai perdu déjà Comme un feu dans l'eau qui sait ça mène à quoi Brûlée comme il faut maintenant je me noies Nourrie de milles feux, noyée dans mes eaux Je n'ai gardé que mon âme pour moi Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois. Je me suis enfuie des jours, je suis partie trop loin À la recherche d'une réponse à tout Je connais mes atouts, je me suis fait mal en vain Par soif de contrôle ou d'amour J'ai guetté mon pouvoir, adouci mes transients Dans l'espoir de m'inclure parmi vous N'importe où sauf à la bonne place Peu importe le bûcher brûle parce que Comme un feu dans l'eau jai perdu déjà Comme un feu dans l'eau qui sait ca mène à quoi Brûlée comme il faut maintenant je me noies Nourrie de milles feux, noyée dans mes eaux Je n'ai gardé que mon âme pour moi Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois. Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois Ya un feu qui ravage mes entrailles (Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois) Ou au mieux ses braises me tiraillent (Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois) Tout au creux d’un volcan qui s’éveille (Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois) Dort la rage de brûler au soleil (Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois)
10.
Tu aimes mieux, les « je te veux » que les « tu me manques » 
 Tu aimes mieux, les joues en feu que les années en banque Tu aimes mieux surtout ne pas jouer franc jeu, pour garder ta vie de cancre 
Plutôt qu’oser à deux découvrir le sens Le pourquoi du comment je suis devenue mienne 
Élaborer le plan de mes histoires en quarantaine 
Faire de moi ta science, l’objet de tes nuits
 Dont tu te serais épris, mais je ne sais jamais comment t’aimer Un peau plus tendre, un cœur moins doux 
 Les yeux perçants, un regard flou 
Un ton plus franc, un air moins fou,
Un être vivant dont tu changerais tout Les mains étranges, les doigts qui s’nouent 
Les jambes qui tremblent, qui tombent à genoux, 
L’échine courbant, les épaules à bout 
Un être vivant dont tu changerais tout Mais je ne sais jamais comment t’aimer J’aurais voulu, voir clair dans ton jeu dès le départ 
J’aurais voulu laisser une part des choses au hasard 
J’aurais voulu … y croire 
Plutôt que de foutre le feu au décor Aux conventions tacites, d’une société malsaine 
Aux idées illicites, aux possibles idylles que l’on freine 
Brulons les standards, nos attentes aussi 
 Pour égayer l’ennui, mais je ne sais jamais comment t’aimer Un peau plus tendre, un cœur moins doux 
Les yeux perçants, un regard flou 
Un ton plus franc, un air moins fou, 
Un être vivant dont tu changerais tout Les mains étranges, les doigts qui s’nouent 
 Les jambes qui tremblent, qui tombent à genoux, 
 L’échine courbant, les épaules à bout 
Un être vivant dont tu changerais tout Tes mots dans l’vent, tu t’casse le cou, 
 Ta gorge s’étrangle pour taire les tabous 
 Les quatre vérités qu’on avoue 
Un être vivant dont tu changerais tout Trop sur le dos, le corps échoue 
On sait même plus à quoi on joue
 Tête première dans la gueule du loup 
J’suis un être vivant dont tu changerais tout Mais je ne sais jamais comment t’aimer

about

La Carotte Polaire est une Célibataire endurcie et ne craint pas de le chanter haut et fort sur son troisième album, qui sera disponible sur toutes les plateformes dès le 3 décembre. D'ici là, l'album est disponible exclusivement via BandCamp et son site web, et elle présentera en primeur ses nouvelles compositions à l'occasion d'un spectacle au Verre Bouteille le 15 novembre prochain, en formule 5 à 7.

« Parce que mon célibat endurci a endurci mon caractère, ça m’a sauvé moi-même de mes patterns, ça m’a appris mes faiblesse, ça m’a permis de reconnaître mes défauts, de toujours essayer de devenir la meilleure version de moi-même. » - La Carotte Polaire

L'autrice-compositrice-interprète propose ainsi une dizaine de morceaux alliant chanson francophone et dream pop aux riches textures notamment par ses arrangements de cordes et de synthétiseurs. Elle y aborde notamment les effrayants stéréotypes liés à son signe astrologique («Scorpion»), l'indisponibilité émotionnelle («Cache cache», les relations éphémères («Fuir les fugues») et le désir absolu de plaire («Comment t'aimer»).

credits

released November 12, 2021

Musique & Paroles: Claudia Laurin
Coproduit et coréalisé avec Louis Jeay Beaulieu.
Arrangements de cordes adaptés par Karine Bouchard & Amanda Gibeau.
Image de couverture par Samantha Harvey
Prise de son et mixage: Louis Jeay Beaulieu
Matriçage de l’album: Fred St-Gelais (Studio La Chambre)

Sur l’album, on retrouve les performances de:
Claudia Laurin (voix, guitare, piano)
Louis Jeay Beaulieu (guitares, basse)
Nicolas Fontaine (basse, contrebasse, moog)
Samuel Morin (batterie, percussions)
Melyssa Lemieux (choriste)
Karine Bouchard (violoncelle)
Amanda Gibeau (violon)
Gabriel Thibault (claviers, orgue)

Nous remercions le Conseil des Arts du Canada pour son soutien.

license

all rights reserved

tags

about

La Carotte Polaire Montreal, Québec

La direction artistique primordiale de La Carotte Polaire, c'est de rendre ton coeur heureux. Par tous les moyens imaginables et possibles, rendre ton coeur plus léger.

La Carotte Polaire est une auteur-compositrice-interprète qui fusionne sa musique indie rock/dream pop au cirque, à l’art visuel, au théâtre, et à la danse.
... more

contact / help

Contact La Carotte Polaire

Streaming and
Download help

Redeem code

Report this album or account

If you like La Carotte Polaire, you may also like: