1. |
Scorpion
03:55
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Prends garde, jamais personne ne m’approche de si près
Par mégarde, peut-être… pour quelques instants de doutes, et puis après…
Le silence me darde d’invectives, brûlantes comme le charbon,
Qui me bombardent, ça me taraude - goûte mon poison...
Moi je suis femme scorpion
Tu ne peux toucher mon âme sans envenimer tes veines
Comme une malédiction,
Tu ne peux prendre mon cœur sans que le tien te malmène
Ahh, je porterai l’amour à la mort
Ahhh, pour t'injecter de passion toujours plus fort__
D’une insomnie qui t’éveille toujours plus tard
Apprivoisée, juste assez pour gonfler tes espoirs
Je t’enkiloserai suffisamment pour te laisser y croire
Et la nuit tombée, ma piqure te fera oublier le noir…
Tu oublieras le noir…
Et comme une feuille qui s’échappe de son arbre
Comme une vague qui s’échoue sur la plage
Comme une fleur, cueillie qui se fane
Comme un oiseau qui plane….
Moi je suis femme scorpion
Tu ne peux toucher mon âme sans envenimer tes veines
Comme une malédiction,
Tu ne peux prendre mon cœur sans que le tien te malmène
Ahh, je porterai l’amour à la mort
Ahhh, pour t'injecter de passion toujours plus fort
D’une insomnie qui t’éveille toujours plus tard
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2. |
Amours blemmophobes
03:14
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Mon rictus te dit tout ce que mes lèvres ont tu
Dans l’alcoolémie des tendresses dont on s’éprend
Mes dents mordent trop fort pour camoufler l’ardeur
Mes sourires trop francs pour diluer l’espoir
J’ai mis mes gants blancs de travers
J’ai déchiré leurs doigts, pauvres bouc émissaires
J’ai peine à dissiper les envies qui m’affligent
Quand j’enracine mes ongles dans le terreau de ta peau
J’aime la mienne à vif alors épluche-moi jusqu’aux os
(épluchés jusqu’aux os)
Comme les squelettes dans le placard (On s’est fait la peau)
Cachés au creux d’un garde-robe (Épluchés jusqu’aux os)
Tapis au fond d’un tiroir (On s’est fait la peau)
Pour vivre des amours blemmophobes (Épluchés jusqu’aux os)
Embrasse-moi encore je t’en pries
Enlace-moi toujours, aujourd’hui
Éreinte-moi trop fort, viens ici
Viens me prendre tout, mais donne-moi aussi
En dépit des débats, de ton cœur en émoi,
J’ai connu tes déboires, de ton âme les états
J’ai encore laissé sa chance au coureur
Puis j’ai croisé les doigts, ah….
Tu me voulais tard, moi j’étais de bonne heure,
Mais j’ai fermé les yeux, détourné le regard,
Parce que soyons honnêtes, je n’avouerai jamais
Mon étrange obsession pour le parfum de ta peau
J’aime la mienne à vif, alors épluche-moi jusqu’aux os.
(épluchés jusqu’aux os)
Comme les squelettes dans le placard (On s’est fait la peau)
Cachés au creux d’un garde-robe (Épluchés jusqu’aux os)
Tapis au fond d’un tiroir (On s’est fait la peau)
Pour vivre des amours blemmophobes (Épluchés jusqu’aux os)
Embrasse-moi encore je t’en pries
Enlace-moi toujours, aujourd’hui
Éreinte-moi trop fort, viens ici
Viens me prendre tout, mais donne-moi aussi
Je n’ai que peu à perdre de toute façon
J’ai percé tous les trous dans ma mémoire
Je n’ai que peu à faire de peu de raison
Avec elle c’est tout ou rien au pur hasard
Une épidémie se propage quelque part entre mes veines et toi-ah, ah-ah
Je te l’avoue, ah-ah, ah-ah
(On s’est fait la peau, épluchés jusqu’aux os)
Pour vivre des amours blemmophobes (On s’est fait la peau)
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3. |
Cache cache
03:31
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J’enveloppais mes mots d’or et déjà d’amour honnête
Toi, les tiens dans un papier cadeau aux couleurs désuètes
J’occupais mon esprit à comprendre ton âme, mais j’étais indiscrète
Et toi tu joues un énième fois à la cachette
Tu joues à cache-cache, pour camoufler tes craintes
Tu joues à cache-cache, pour éviter nos étreintes
Tu joues à cache-cache, tu vis ton labyrinthe
Tu joues à cache-cache chaque fois
Tu joues à cache-cache, pour ignorer mon empreinte
Tu joues à cache-cache, pour t’imposer des contraintes
Tu joues à cache-cache, tu te plais dans tes plaintes
Tu joues à cache-cache avec moi…
… qui n’aime plus vraiment jouer avec toi.
Il vaut mieux déguerpir au plus vite et déserter mes terres arides
Il n’y pas d’angles morts pour les vautours ici
J’accusais tes soucis, sans battre un cil
J’entendais mon nom dans tes soupires
Ahh, j’me suis pendue à tes soupires…
Ahh, j’aimerais me pendre à toi
Ahh, j’aimerais me pendre à tes soupires
Ahh, à tes soupires, à toi…
Mais toi, encore…
Tu joues à cache-cache, pour camoufler tes craintes
Tu joues à cache-cache, pour éviter nos étreintes
Tu joues à cache-cache, tu vis ton labyrinthe
Tu joues à cache-cache chaque fois
Tu joues à cache-cache, pour ignorer mon empreinte
Tu joues à cache-cache, pour t’imposer des contraintes
Tu joues à cache-cache, tu te plais dans tes plaintes
Tu joues à cache-cache chaque fois
Tu joues à cache-cache, pour camoufler tes craintes
Tu joues à cache-cache, pour éviter nos étreintes
Tu joues à cache-cache, tu vis ton labyrinthe
Tu joues à cache-cache avec moi…
… qui n’aime plus ces jeux de stratégie et de hasard
Passer du blanc au gris au noir ne me suffit plus, ça ne me suffit pas
Je ne suis plus tes yeux ils s’esquivent à mon regard
Tu échappes à mon radar, si tu veux faire fi de moi, fait fi de moi et part.
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4. |
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Dehors novembre s’acharne à te chuchoter à l’oreille
Histoires étranges et contes à faire frissonner tes orteils
Le ciel te ment, le gris n’est que façade…
Encore pénombre et froid pour subjuguer les esprits
Les hypnotiser nombre de fois, même les plus aguerris
Le ciel te ment, le gris n’est que façade,
et l’air te ment, la brume est de passage
Sans dire que tout est illusion
Sans prétendre distinguer le vrai du faux
Je sais que le soleil joue l’infidèle
et qu’il brille quelque part un peu plus haut
J’ai imprégné ses rayons sur ma peau
Pour éradiquer les poisons
Pour illuminer les plis dans l’épiderme
J’ai imprégné tes rayons sur ma peau.
Fauchant à tort et à travers les pauvres passants du destin
Le vent s’efforce d’être un hiver et fait de nos peaux un festin
Mais le ciel te ment, le gris n’est que façade…
Et l’air te ment, la brume est de passage…
Le ciel te ment, le gris n’est que façade…
Et l’air te ment, la brume est de passage…
Sans dire que tout est illusion
Sans prétendre distinguer le vrai du faux
Je sais que le soleil joue l’infidèle
et qu’il brille quelque part un peu plus haut
J’ai imprégné ses rayons sur ma peau
Pour éradiquer les poisons
Pour illuminer les plis dans l’épiderme
J’ai imprégné tes rayons sur ma peau (pour illuminer les plis dans l’épiderme)
J’ai imprégné tes rayons sur ma peau (pour éradiquer les poisons)
J’ai imprégné tes rayons sur ma peau…
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5. |
Éclore
03:49
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Fleuriront les fruits de nos moments communs
Où l’on se pollinise l’un et l’autre, tout un chacun
Pour enjoliver les arômes de nos airs marins
qui empestait nos maisons au quotidien, au quotidien
De ces bourgeons qu’on protégeait tard comme de bonne heure
Ressurgiront des manteaux de corolles de douleurs
C’est le temps d’éclore
Défaire les murs du fort
Car c’est le temps d’éclore
Percer l’abri du corps
Pour voir le jour encore
Bâtirons-nous des ponts pour joindre les deux bouts
ou brûler la chandelle ne vaut plus le coup
Pour guider nos armées de volontaires malins
qui envahissent nos maisons au quotidien, au quotidien
De ces bourgeons qu’on protégeaient tard comme de bonne heure
Ont ressurgi des copeaux de corolles de douceur…
C’est le temps d’éclore
Défaire les murs du fort
Car c’est le temps d’éclore
Percer l’abri du corps
Pour voir le jour encore
C’est le temps d’éclore
Défaire les murs du fort
Car c’est le temps d’éclore
Percer l’abri du corps
Pour voir le jour encore
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6. |
Loup aulne
03:32
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J’ai installé des pièges dans tous les recoins de la forêt
J’ai observé vos faits et gestes la puce à l’oreille tendue
J’ai effacé mes repères, brisé ma muselière et j’erre...
Je suis un loup-aulne
et c’est à moi qu’il incombe
d’être le pont entre le visible et l’invisible
la pensée et le tangible
entre la raison et l’ineptie
entre mes instincts et ma magie
J’ai voulu rebrousser chemin, fuir ainsi la volonté des cieux
J’ai donc gardé du passé seulement ce que j’ai appris de mieux
J’ai plus qu’une vie à vivre, je ferai de mon temps ce que je veux
Je suis un loup-aulne
et c’est à moi qu’il incombe
d’être le pont entre le visible et l’invisible
la pensée et le tangible
entre la raison et l’ineptie
entre mes instincts et ma magie
Dédiée, au sort, que je me suis jetée
Ancrée, au sol, au chemin que j’ai tracé
Aléatoirement, je prends ce que l’on m’a donné
D’ici ma mort, d’ici ma mort ___
Je suis un loup-aulne
et c’est à moi qu’il incombe
d’être le pont entre le visible et l’invisible
la pensée et le tangible
entre la raison et l’ineptie
entre mes instincts et ma magie
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7. |
Célibataire endurcie
04:33
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Aiguisez les lames de vos couteaux
Ils ne perceront pas ma peau
Raffinez l’alchimie de vos potions
Je ne subis pas vos poisons
Étouffez mes mots dans vos cris
Ma voix transpercera le bruit
Je n’ai qu’à faire de vos flèches, je ne fléchirai pas
Je ne veux pas de vos discours, je ne les croirais pas
J’ai besoin que d’un instant, je ne m’enfuirai pas
J’ai besoin de rassembler ce qui reste de moi
Ah-ah-ah ah-ah-ah, célibataire endurcie
Ah-ah-ah ah-ah-ah, au coeur dur qui ramollit
Au rythme de tes vas-et-viens par ici
Ah-ah-ah ah-ah-ah__
Ravivez les flammes de vos flambeaux
Ils ne font que me donner chaud
Exilez moi des miens, de ma maison
Vous ne gagnerez jamais ma raison
Épuisez mes forces de vos mépris
Vous n’y trouverez aucun répit
Car je n’ai qu’à faire de vos flèches, je ne fléchirai pas
Je ne veux pas de vos discours, je ne les croirais pas
J’ai besoin que d’un instant, je ne m’enfuirai pas
J’ai besoin de rassembler ce qui reste de moi
Ah-ah-ah ah-ah-ah, célibataire endurcie
Ah-ah-ah ah-ah-ah, au coeur dur qui ramollit
Au rythme de tes vas-et-viens par ici
Ah-ah-ah ah-ah-ah__
Mon coeur a pris la porte
Je l’annonce haut et clair
Mon coeur prend la poussière dans la remise de mes envies
Et j’ose le croire à l’abri
Parfois je m’emporte
J’ai perdu mes repères de vue
J’ai beau être fière de ce que j’ai accompli
Et oser me croire à l’abri
Pour me traiter de la sorte
On m’a prise trop longtemps pour acquise
J’ai revécu hier trop encore aujourd’hui
Mais j’ose me croire à l’abri
Ah-ah-ah ah-ah-ah, célibataire endurcie
Ah-ah-ah ah-ah-ah, au coeur dur qui ramollit
Au rythme de tes vas-et-viens par ici
Ah-ah-ah ah-ah-ah, célibataire endurcie
Ah-ah-ah ah-ah-ah, au coeur dur qui ramollit
Ah-ah-ah ah-ah-ah, célibataire endurcie
Au rythme de tes vas-et-viens par ici
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8. |
Fuir les fugues
02:56
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Quelque part dans l’immensité du vide
Quelque part dans l’infiniment petit
La raison de se laisser aller à plus finir
L’interrupteur pour déclencher les soupires
Je ne le trouve pas dans le noir
J’ai besoin de toi pour y voir clair
J’ai tendu mon aura qui ne se dénoue plus
Au bout de mes doigts pour éclairer les recoins inconnus
Mes secrets, mes plus sombres désirs
Les délits délibérés de mes délires
Je ne les trouve pas dans le noir
J’ai besoin de toi pour y voir clair
Tu m’as fait voir mes couleurs primaires
Des peintures sauvages, œuvres d’arts éphémères
Toujours à fuir les fugues, jamais de bon augure
Tu m’as fait boire à des idées légendaires
Mais nos instants s’éclipsent en un éclair
Toujours à fuir les fugues, jamais de bon augure
Comblée de magie de la couleur qui te plaira
Domptée toute la nuit par la berceuse de tes draps
Je ne sais plus comment faire sans tes bras
Sans ton énergie féroce avec moi
Je ne m’y r’trouve plus dans le noir
J’ai besoin de toi pour y voir clair
Tu m’as fait voir mes couleurs primaires
Des peintures sauvages, œuvres d’arts éphémères
Toujours à fuir les fugues, jamais de bon augure
Tu m’as fait boire à des idées légendaires
Mais nos instants s’éclipsent en un éclair
Toujours à fuir les fugues, jamais de bon augure
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9. |
Un feu dans l'eau
03:33
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Ya un feu qui ravage mes entrailles
Ou au mieux ses braises me tiraillent
Tout au creux d'un volcan qui s'éveille
Dort la rage de brûler au soleil.
Y’a un torrent qui noie mes idées sombres
qui troublent mes flammes, qui prend mes feux en trombe
Tsunami: cent milles à la ronde
J'ai peur qu'il y ait ce torrent qui tonne
Qu’on abandonne le navire au naufrage
Qu'on me laisse de côté, à l'écart
N'importe où sauf à la bonne place
Peu importe le bûcher brûlera
Comme un feu dans l'eau j'ai perdu déjà
Comme un feu dans l'eau qui sait ça mène à quoi
Brûlée comme il faut maintenant je me noies
Nourrie de milles feux, noyée dans mes eaux
Je n'ai gardé que mon âme pour moi
Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois.
Je me suis enfuie des jours, je suis partie trop loin
À la recherche d'une réponse à tout
Je connais mes atouts, je me suis fait mal en vain
Par soif de contrôle ou d'amour
J'ai guetté mon pouvoir, adouci mes transients
Dans l'espoir de m'inclure parmi vous
N'importe où sauf à la bonne place
Peu importe le bûcher brûle parce que
Comme un feu dans l'eau jai perdu déjà
Comme un feu dans l'eau qui sait ca mène à quoi
Brûlée comme il faut maintenant je me noies
Nourrie de milles feux, noyée dans mes eaux
Je n'ai gardé que mon âme pour moi
Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois.
Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois
Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois
Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois
Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois
Ya un feu qui ravage mes entrailles
(Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois)
Ou au mieux ses braises me tiraillent
(Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois)
Tout au creux d’un volcan qui s’éveille
(Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois)
Dort la rage de brûler au soleil
(Sainte, vierge, martyre, et sorcière à la fois)
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10. |
Comment t'aimer
03:17
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Tu aimes mieux, les « je te veux » que les « tu me manques »
Tu aimes mieux, les joues en feu que les années en banque
Tu aimes mieux surtout ne pas jouer franc jeu, pour garder ta vie de cancre
Plutôt qu’oser à deux découvrir le sens
Le pourquoi du comment je suis devenue mienne
Élaborer le plan de mes histoires en quarantaine
Faire de moi ta science, l’objet de tes nuits
Dont tu te serais épris, mais je ne sais jamais comment t’aimer
Un peau plus tendre, un cœur moins doux
Les yeux perçants, un regard flou
Un ton plus franc, un air moins fou,
Un être vivant dont tu changerais tout
Les mains étranges, les doigts qui s’nouent
Les jambes qui tremblent, qui tombent à genoux,
L’échine courbant, les épaules à bout
Un être vivant dont tu changerais tout
Mais je ne sais jamais comment t’aimer
J’aurais voulu, voir clair dans ton jeu dès le départ
J’aurais voulu laisser une part des choses au hasard
J’aurais voulu … y croire
Plutôt que de foutre le feu au décor
Aux conventions tacites, d’une société malsaine
Aux idées illicites, aux possibles idylles que l’on freine
Brulons les standards, nos attentes aussi
Pour égayer l’ennui, mais je ne sais jamais comment t’aimer
Un peau plus tendre, un cœur moins doux
Les yeux perçants, un regard flou
Un ton plus franc, un air moins fou,
Un être vivant dont tu changerais tout
Les mains étranges, les doigts qui s’nouent
Les jambes qui tremblent, qui tombent à genoux,
L’échine courbant, les épaules à bout
Un être vivant dont tu changerais tout
Tes mots dans l’vent, tu t’casse le cou,
Ta gorge s’étrangle pour taire les tabous
Les quatre vérités qu’on avoue
Un être vivant dont tu changerais tout
Trop sur le dos, le corps échoue
On sait même plus à quoi on joue
Tête première dans la gueule du loup
J’suis un être vivant dont tu changerais tout
Mais je ne sais jamais comment t’aimer
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La Carotte Polaire Montreal, Québec
La direction artistique primordiale de La Carotte Polaire, c'est de rendre ton coeur heureux. Par tous les moyens
imaginables et possibles, rendre ton coeur plus léger.
La Carotte Polaire est une auteur-compositrice-interprète qui fusionne sa musique indie rock/dream pop au cirque, à l’art visuel, au théâtre, et à la danse.
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